Dans un article précédent, je vous avais parlé de mes expériences culinaires pas toujours réussies, notamment avec le fameux cheesecake végétalien de l’espace. Il y a de quoi se décourager ! Si vous ne l’avez pas lu, je vous conseille de commencer par celui-là d’abord.
Voici mes astuces pour quand même réussir à se nourrir, si comme moi vous n’êtes pas un expert culinaire.
1. Établir son profil de cuistot

comestibles bons. Et c’est vrai. Après tout, on a tous le même nombre d’heures dans la journée : avoir le temps, au final, c’est donner la priorité à ce qu’on a vraiment envie/besoin de faire.
Et pour ma part, il est clairement établi que passer du temps à cuisiner n’est PAS ma priorité. Je pourrais sûrement plus m’y consacrer, mais je ne le souhaite pas. Je préfère utiliser mes journées à d’autres choses qui me paraissent plus importantes, comme écrire ce blog, ou bien même parfois glander (ce qui m’apparaît de plus en plus essentiel pour mieux repartir sur le reste).
Alors oui, parfois cela me fait plaisir d’investir un peu mieux ma cuisine et tester des choses. Mais cela reste l’exception à la règle. Je l’accepte tel quel et j’arrête une bonne fois pour toute de culpabiliser de ne pas être parfaite. Il se peut que cela évolue, que j’aie des envies différentes à d’autres périodes de vie, mais pour l’instant, non.
Il est possible que vous soyez dans le même cas que moi, comme il est possible qu’au contraire endosser le rôle du chef de cuisine soit une véritable source de plaisir pour vous. Auquel cas, acceptez-le également et lancez vous vraiment dedans, donnez-vous les moyens de mettre cela en action dans votre vie. Glander de temps en temps oui, mais passer deux heures devant la télévision tous les soirs est-il vraiment indispensable à votre bien-être ?
2. Se lancer des défis

crédit photo : freepik
Avec une amie qui découvrait aussi la cuisine végétarienne à ce moment, nous nous étions lancé le défi de tester au moins une nouvelle recette par semaine, avec échanges de photos à l’appui. L’avantage numéro 1 est est bien sûr d’avoir quelqu’un d’autre avec qui partager son expérience, ce qui est à la fois motivant et enrichissant (on pouvait à la fois se donner des conseils ou se lamenter sur nos déboires – toujours en restant positives). Le second objectif est d’explorer et de varier.
Si cela peut paraître compliqué de prime abord, en réalité il n’y a aucune raison que ce le soit. Une nouvelle recette ne veut pas forcément dire se lancer dans quelque chose d’inédit de A à Z, mais peut tout simplement consister à réinventer un plat que vous connaissez déjà. Par exemple, vous êtes peut-être déjà un expert du quatre-quarts à la vanille ? Si vous essayiez de le faire au chocolat ou aux fruits ? Vous êtes un adepte des pâtes à la sauce tomate (ah, les pâtes, ça faisait longtemps !), tentez les champignons. Il en faut peu finalement.
3. Favoriser la simplicité

4. Jouer à la sorcière ou au sorcier

crédit photo : Disney
Oui jouer, comme les enfants. J’utilise à dessein ce mot, car je ce que je veux c’est vous encourager à vous amuser.
Personnellement, j’adore faire des essais avec des ingrédients inhabituels. Le régime végétarien/végétalien se prête particulièrement bien à cela. Pour la plupart des gens, fabriquer un repas complet (dont un gâteau) sans utiliser d’oeufs ou de produits laitiers relève déjà de la sorcellerie !
Avec la pratique, j’ai découvert par exemple l’agar-agar, la farine de noix de coco ou encore les protéines de soja, qui m’étaient totalement inconnus il y a quelques années et sont maintenant des éléments communs de mon placard. De même, j’ai appris à plus m’amuser avec les épices et les condiments. Ajouter des graines de lin ou des graines de tournesol à un plat peut vraiment la différence, donner du goût avec originalité sans prendre de réels risques… Bref, faites jouer votre imagination !
5. Se féliciter de ses résultats

6. Bonus : la solution de dernier recours

Voici les étapes à suivre si c’est votre tour de cuisiner (le fonctionnement normal étant le partage des tâches, bien évidemment) mais que vous n’avez vraiment pas le courage :
- S’avachir sur le canapé.
- Bien faire remarquer qu’on a des cernes en traînant des pieds.
- Faire un grand sourire et éventuellement indiquer ce qu’il y a dans le frigo.
- Attendre que la cuisine se prépare toute seule en se réjouissant.
- Dire sincèrement mille mercis au chéri !!!
A vous la parole !

crédit photo : freepik
J’espère que ces conseils vous ont été utiles ?
Souhaitez-vous que je partage quelques unes de mes recettes “de base” ?

[…] Et voilà, j’ai publiquement reconnu mes échecs gastronomiques. Et il ne s’agit là que de quelques exemples… Pourtant, je ne me considère même pas comme une piètre cuisinière. Car au fil du temps, j’ai trouvé des trucs. Je vous dis donc à bientôt pour les conseils, dans un second article à lire ici : Manger des trucs bons quand on est végétarien et flemmard en 5 astuces […]
Ah ah, la dernière solution marche aussi pas mal pour moi !
Je n’ai pas de honte à admettre que mon chéri est meilleur que moi en cuisine, mais j’avoue que depuis que je suis végétarienne et très curieuse en cuisine végétalienne, le fait d’utiliser des ingrédients originaux m’a beaucoup motivée pour m’y remettre et élaborer des plats à partir de recettes vues sur des blogs. Cela m’arrive même maintenant couramment de modifier les recettes trouvées sans provoquer de catastrophe, qui l’eût cru ? 🙂
Oui c’est pareil pour moi. L’attrait de la nouveauté ou juste parce que c’est rigolo sûrement ^^
Bonjour !
Je passe un peu tard ( je viens de découvrir le blog), mais moi ça m’intéresse bien les idées de repas végétariens rapides et simples. J’essaie de passer à une alimentation plus saine, végé, mais j’ai horreur de cuisiner et au delà de 5 ingrédients je déprime littéralement !
Merci !