On est prêts pour une attaque de zombie
Il parait que dans les cimetières, non corps ne se décomposent plus aussi bien qu’avant.
Au siècle dernier, il fallait compter une petite dizaine d’année pour qu’un humain revienne dans le cycle de la vie.
Pourtant, en Allemagne, beaucoup de cimetière ont remarqué que des corps n’avaient toujours pas terminé ce processus… 40 ans avec leur mise en terre !
Pourquoi on se transforme en momies sans le vouloir ?
Ils ont d’abord pensé que c’était à cause de tous les conservateurs dont on se nourrit. Cela aurait été crédible…. mais ils ne sont pas en cause.
La faute viendrait plutôt d’une détérioration des sols.
Comme quand on fait du jardinage, il faut tout un écosystème pour que les décomposition des trucs se fasse correctement et ainsi avoir une terre riche où plein de trucs vont pouvoir pousser.
Et c’est écosystème c’est des petites bestioles, comme des vers de terres, des très, très petites bestioles, comme des bactéries, ou autres organismes tels que le mycélium (réseau filaire de champignons).
C’est d’ailleurs pour cela qu’en permaculture on ne laboure pas, et que du coup il n’y a pas trop besoin de mettre de pesticides. On laisse le truc faire sa vie et cela fonctionne à merveille.
Mais revenons au sujet : nous.
Et donc selon les médecins légistes, le problème de ces lieux c’est justement un écosystème déréglé, avec notamment une terre trop sèche, mais aussi une concentration de plus en plus élevée en azote et en métaux lourds. Attention aux plombages pour les dents…
Et bien sûr, tous les procédés d’embaumement n’aide pas….
Tant que tu y est, fait toi empailler, au moins tu es sûre de laisser une trace (sous réserve de ne pas finir pleine de poussière dans un grenier) !
Et je ne m’abaisserais pas à parler de la cryogénisation, parce que perso cela me va très bien de savoir que tout le monde (dont moi) va mourir un jour.
Comment minimiser l’impact de son enterrement ?
Selon une étude financée par les services funéraires de Paris, il y aurait un moindre impact à faire appel à la crémation, plutôt qu’à l’inhumation, avec un impact CO2 moyen 3,6 fois plus bas pour le premier.
Attention, bonus si le lieu de la crémation fonctionne aux énergies renouvelables !
Il y a tout un tas de critères à prendre en compte :
- le type de bois pour le cercueil, ainsi que sa provenance (on veut un bois non traité et qui se décompose bien)
- l’absence de caveau (ouais le béton ça mets plus longtemps à se détériorer et c’est pas l’environnement privilégié des vers de terre)
- le type de combustible utilisé
- l’origine des matériaux utilisés pour faire la seputlture
- etc.
Si tu veux en savoir plus, tu peux lire le rapport de l’étude ici :
l’analyse environnementale comparative des rites funéraires
Ma grand-mère, qui a aujourd’hui plus de 80 ans, a déjà réglé ses obséques il y a plusieurs années. Elle dit que comme ça elle est sûre que cela se passera en ses termes et qu’au moins nous n’aurons pas à penser à tous ces détails dans un moment difficile.
J’admire beaucoup cette “lucidité” chez elle et l’en remercie chaleureusement, tout en espérant que cet instant vienne le plus tard possible.
Et toi, tu as déjà tout prévu pour ta mort ?
Merci
Avec plaisir Michèle 🙂